14/03/07
« Tu sais qu'y a un bateau qui mène au pays des rêves…Alors une petite fille aussi belle que nature qui ‘prit par la main et m'dit « Suis cette aventure », on disait même oh ! Oui que la mer l'enviait, que la montagne se courbait pour la laisser passer… »
Retour aux origines que bientôt je hume
Voilà bien longtemps que de côtés j'ai laissé ma plume
Il me semble pourtant reconnaître toujours ce parfum
Que je cherche sans détour à jamais en vain
Ni de ma vie futile
Qui ne tient qu'a un fil
Je crois pourtant reconnaître les ailes du cygne
Qui toujours autant m'aguiche
Et tracent toute droite ma ligne
Vers cette sombre et mortuaire niche
Chienne de vie
Chienne de sang
Chienne tu ries
Chienne tu mens
Alors les aiguilles continue de tourne
Mais cette fois-ci ma tête n'est plus seule à valser
Non cette fois –ci mon corps entier
Avec elle de danser, de l'accompagner
Ma vue se trouble et mes sens deviennent flous
Bientôt je suis double et je feinte une toux
Je reste muette malgré mes courroux
Je comprends à présent les délires skizophréniques et la jouissance du fou
Dois-je croire à une réussite ?
Ou bien la démence d'une fuite ?
D'une décadence qui passe très vite ?
Ou d'une âme divisée en huit ?
D'un chant, cortège d'inuits ?
De rimes insensées dont je ne comprends pas le rythme ?
Un rite ?
Dans la pénombre d'une crypte ?
Ou bien alors encore un abus de S¤¤¤ ?
Mais alors qu'elle est la Suite ?