27/08/06
« C'est beau, c'est beau parce que c'est orageux … avec ce temps je connais peu les mots qui traient au coin de mes yeux »
Le pianiste m'envoûte et m'attriste
Mais mon dieu quel artiste
Une odeur de sueur rance et nauséabonde
Jamais dans la transe je ne me dévergonde
Sceptique ironie
Rire moqueur
Fracasse tes pleurs…
Après cette vitesse ?
Alors, j'attends.
Il n'y a rien n'a ajouté.
C'est d'un triste banale.
Tes vers ne valent pas que l'on s'emballe
Regard hautain.
Mais alors …Que me reste-t-il ?
Un poète n'est-il pas perdu sans la magie de son
texte… ?
Par les rimes ou par la prose
Ainsi le poète ose
Dévoilé sous un charme de rose
Les plus satiriques des choses…
Dois-je donc me retirer ?
Que dois-je donc espérer ?
Ou encore apprendre ?
Je ne souhaite plus encore attendre…
Et voilà que mon cœur se pince
Il suffit d'une contrainte
Et voilà déjà que la lumière s'est éteinte…
Il suffit d'une contrariété
Et voilà déjà que de battre le cœur s'est arrêté
C'est un phénomène bien peu commode
Lorsqu'il faut annoncer
à son conteur qu'il est passé de mode
C'est un acte pouvant porter le nom de crime
Alors qu'il n'e s'agit pas plus que de rimes
C'est une action assez délicate
Si l'on ne veut retrouver l'incompris écarlate
En définitif le mensonge est il plus chaleureux ?
Ou donne-t-il juste l'impression d'être heureux…?